Le département « Conception et modifications d'installations nucléaires » recherche un·e stagiaire ingénieur·e généraliste à dominante mécanique pour intégrer la section des Projets de Marcoule, composée de 16 personnes (ingénieurs et projeteurs). La plupart des projets visent à réduire les risques chimiques (sodium notamment) et radiologiques sur les installations nucléaires, en vue de leur démantèlement et du stockage définitif des déchets induits. Certains projets permettent aussi de contribuer au développement de nouveaux réacteurs de 4ᵉ génération présentant des similitudes avec des installations en cours de démantèlement.

Dans ce contexte, la capacité à détecter du sodium potentiellement présent dans les circuits et composants sodés par une méthode non destructive présente un intérêt potentiel pour des applications liées à l’exploitation, la maintenance et le démantèlement des réacteurs au sodium.

À ce titre, des méthodes de détection par courants de Foucault, avec une technologie comparable à celles usuellement mises en œuvre pour la détection de défauts, les mesures d’épaisseur ou encore de corrosion, sont prometteuses.

Le stage portera sur l’étude de la mise en œuvre pratique de moyens de détection de sodium mettant en jeu les courants de Foucault. Cette étude comprendra :

• L’analyse et l’étude théorique des phénomènes physiques mis en jeu sur la base d’études bibliographiques,
• La simulation numérique, sur un code de calcul, d’une ou plusieurs configurations de mesure caractéristiques,
• L'identification des paramètres influents et caractéristiques d’une configuration de mesure (caractéristiques des matériaux et de la géométrie du composant, caractéristiques de la sonde, domaine de fréquence du champ magnétique, caractéristiques de l’entrefer, etc.),
• La définition du domaine d’applicabilité de la méthode et des limites d’emploi,
• La réalisation d’un tour d’horizon des matériels du commerce et l’identification des matériels du commerce les plus adaptés pour la détection de sodium,
• L'analyse de l’utilisation de la méthode pour des applications spécifiques avec des contraintes particulières à l’environnement nucléaire (utilisation possible en téléopération et/ou sous rayonnement, etc.),
• La définition d’une procédure de qualification permettant d’assurer la démonstration de la fiabilité des résultats,
• Si opportunité, la prise en main d’un matériel dans un centre d’essais, la mise en œuvre d’essais et le rebouclage des résultats avec la simulation.

Le stage se déroulera essentiellement sur le site de Marcoule au sein de l’équipe projet Base Installée. Il est également prévu des déplacements à Lyon au sein de la DTI pour l’étude théorique des phénomènes électromagnétiques et la simulation numérique.

Vous êtes en dernière année d’une formation d’ingénieur généraliste à dominante mécanique (INSA, ECAM, Centrale Lyon…) ou équivalence universitaire.

Compétences requises :

• Capacités de synthèse et aisance rédactionnelle,
• Connaissances souhaitées en mécanique / matériaux,
• Maîtrise souhaitée de la simulation numérique,
• Des connaissances en électromagnétisme et en méthodes de contrôles non destructifs (END) sont un plus,
• Autonomie, curiosité et capacité à proposer des idées,
• Aptitude à travailler en équipe et aisance relationnelle,
• Bonne maîtrise de l’anglais.
• Des déplacements ponctuels sont à prévoir à Lyon (69).

Poste basé sur un établissement soumis à enquête administrative.

Si vous vous reconnaissez dans ce profil et souhaitez rejoindre une équipe dynamique sur des projets innovants, n’hésitez pas à postuler dès maintenant.